Le Château Beloeil
Le château Beloeil a rejoint les vignobles de la famille d’Amécourt en 1997. Cette maison portait alors le nom de « Cluchard » nom ancestral de la commune. Les familles Cluchard, depuis le 16ème siècle, ont fourni à la Jurade de Sauveterre moulte personnages importants, jurats et échevins. Le 1er d’entre-eux fut Estienne Cluchard, jurat en 1588.
La décision a été prise de renommer ce vin « Château Beloeil » en souvenir d’un petit village de Belgique où la famille de Ponton d’Amécourt a une partie de ses origine familiales. « Beloeil est la traduction de « Bellevue » en belge !
Ces vins sont dédiés à notre grand-mère Belge, SAS la Princesse Jeanne de Ligne, Marquise de Moustier.
La propriété fait 13 hectares. Le terroir est constitué l’argiles blanches nommées « terreforts » tant elle sont dures à travailler l’été et amoureuses au pied l’hiver, et d’argiles sableuses appelées boulbènes. Les vins rouges de Beloeil sont 100% « merlot ». Les vins blancs, 100% « sauvignon » (50% sauvignon blanc, 50% sauvignon gris). Ils sont vinifiés à part, dans les chais du Château Bellevue, voisin.
Le Château Saint-Germain
En 1979, le domaine viticole d’Amécourt s’agrandit avec le rachat, à la famille Bressy, du Château Saint-Germain, maison noble du XVI° siècle qui jouxte Bellevue sur la commune de Saint Martin du Puy. Le Château Saint Germain est vinifié dans les chais du Château Bellevue, à Sauveterre-de-Guyenne. Aujourd’hui, Château Saint-Germain est considéré par l’administration française comme le second nom du Château Bellevue ;
L’itinéraire technique des vins est, en tout point identique aux vins du Château Bellevue (voir page 3);
L’étiquette porte les blasons de Bruno de Ponton d’Amécourt et de Marguerite Jousseaume de la Brestesche, sous une couronne de comte et portés par des lions. Mariés en novembre 1959 ils sont les fondateurs de cette propriété en 1972.
Le Château Moulin de la Faye
Le Château Moulin de la Faye a rejoint les vignobles de la famille d’Amécourt en 2014 à la suite des orages de grêle qui ont dévasté les propriétés. A la recherche de vendanges fraiches pour pouvoir servir nos clients, Daniel Sore, le Maître de chai, a aperçu un panneau « à vendre » sur cette petite parcelle de 9 ha située sur le commune de Margueron, en dessous du Château Pierrail.
Contact pris avec la propriétaire, nous décidions d’acheter la vendange en 2014. Séduits par la qualité du raisin récolté, nous décidions d’acheter les vignes en 2015. Depuis, nous nous félicitons chaque année de cet achat
La parcelle de 9 ha est constituée de 3 cépages : merlot, cabernet sauvignon et cabernet franc.
Le sous sol est constitué de rocher calcaire à astéries.
L’ensemble donne un vin très original qui séduit beaucoup nos clients à l’export. La production est commercialisée en quasi totalité par notre partenaire « Les Grands Chais de France », et, pour une petite part, auprès de notre clientèle particulière en AOC Bordeaux Supérieur.
Les vins sont vinifiés dans nos chais du Château Perrou-la-Baragoile au lieu dit Bernajou (photo), à Gageac-et-Rouillac (24).
Le Château Bellevue
Le Château de Bellevue , est situé à Sauveterre de Guyenne, sur l’ancienne commune au nom évocateur de Saint-Romain de Vignague. La Vignague, est un petit cours d’eau, «Vigne-ague» signifie littéralement le ruisseau qui court au milieu des vignes: preuve toponymique du passé viticole de cette région.
C’est une Chartreuse « Girondine » dont les 1ers éléments datent du XVI et XVIIème siècle, et la construction principale du XIXème, grosse maison profonde et carrée, flanquée de deux ailes, dont l’une sert de chai. A gauche de la maison on trouve un mur qui sépare la maison de maître de la cour des communs, il se termine par un petit pigeonnier rond, pourvu de quelques cases.
Jusqu’au début du XIXème siècle, le Château de Bellevue à Saint-Romain-de-Vignague est la propriété de la famille Lestelle.
De cette famille sont issus plusieurs Jurats de Sauveterre : Pierre Lestelle, plusieurs fois jurat entre 1659 et 1725, Bernard Lestelle (en 1748), Pierre Lestelle (Trésorier en 1748). Ce nom de famille s’éteint en 1820 avec le décès Jean-François, sans descendance, (1er échevin en 1770, Procureur Syndic en 1773, Maire en 1792).
Dans le testament de Jean-François Lestelle, on apprend qu’il est à ce moment là le « Maire de la commune de Saint-Romain », et le neveu de Bernard Lestelle et d’Urcin Bouïre.
Dans ce testament enregistré chez le 20 mai 1820 chez Maître Espinasse (La Réole) il donne « à son cousin germain » Antoine I Bouïre Beauvallon (-,1829), Directeur de la Régie Nationale de l’Enregistrement à Alby (Tarn) l’usufruit et la jouissance de tous ses biens meubles et immeubles, et à son fils Antoine II (-,1835), son neveu, fils de ce dernier, la nue propriété. Ce dernier épousera Marie-Jeanne Le Bar, originaire de Bretagne, qui a de la famille autour de Sauveterre (Delmas, Cornuaud, de Latour, Beauvallon, Destaigne). Ils auront 9 enfants.
Le 10 juin 1837 Marie-Jeanne Le Bar fait état, dans son testament des propriétés de la famille de Beauvallon : le moulin de l’Eau, une maison de ville rue Saubotte, la métairie de Monier, les vignes de Raffin, le pré dit « de la ville », la métairie de Bordesoule,…
Antoine II (-,1835) donnera Bellevue a son fils Antoine III de Bouïre de Beauvallon (-,1845), procureur du Roi à Bordeaux qui eut en main les intérêts des grandes familles de la Gironde. Nommé membre du Conseil Général de 1833 à 1836 et de 1838 à 1844 il y représentera le canton de Sauveterre.
A sa mort en 1845, il laissa Bellevue à son fils Léon de Beauvallon (1817 ,1865), avocat au barreau de Bordeaux puis juge suppléant (1946). En 1855, Léon quitte Bordeaux pour s’installer à Bellevue. Il est nommé Maire de Saint-Romain de Vignague et Juge de Paix à Sauveterre. En 1858 il perd sa 1ère épouse. En 1965 il se remarie avec Emilie Benassi. Mais quelques mois plus tard il s’éteint à l’âge de 48 ans, rue du Loup, à Bordeaux, dans la maison où il était né. De ces deux mariages ne naîtront aucun enfant. Si bien que l’on ne sait pas à qui Léon donna Bellevue. Léon donna à l’église de Sauveterre les fonts baptismaux et le vitrail de « Saint Léon » qui lui font face.
Jean-François Lestelle, les 3 Antoines, et Léon de Beauvallon reposent avec leurs épouses dans le caveau familial de la famille de Beauvallon, place du foirail, à Sauveterre-de-Guyenne, sur l’ancienne commune de Saint-Romain.
A la fin du XIX°, Bellevue appartient à la famille Gaboriaud de Latour, propriétaire du Château Latour, à Saint-Martin du Puy (cf. annuaire des châteaux), puis à M et Mme Armand Perrier. Monsieur Jacques, Armand Perrier était Maire de Blasimon (1904-1922) et propriétaire du Château de Caban, à Blasimon. D’après des témoins oculaires (Madame Cleyrac à Mont St Fort et Madame Marguerite Canterane à St Romain), Monsieur Perrier faisait chaque jour la route entre Bellevue et Blasimon, en voiture à cheval.
Vers 1930, Monsieur et Madame Armand Perrier, sans descendance, donnent Bellevue à Suzanne Darc (1900-1972). Les parents de Suzanne travaillent sur la propriété. Suzanne épousera Monsieur Marceron.
Sous la responsabilité de Suzanne Marceron, Bellevue devient une Pension de Famille. De nombreuses personnes sont venues y séjourner. Suzanne Marceron était une personnalité locale. Conseillère Municipale de Saint Romain de Vignague, nombreux sont ceux à Sauveterre-de-Guyenne qui se souviennent d’elle. Yves Lumeau raconte que Suzanne se garait avec sa 2CV devant les couverts et klaxonnait pour qu’on lui apporte ses courses. Après sa mort (1972), ses enfants, André, Pierre et Marcelle, vendent Bellevue à Bruno et Marguerite de Ponton d’Amécourt, originaires d’Avoise, dans la Sarthe. Ils ont cinq enfants.
Bruno et Marguerite de Ponton d’Amécourt engagent alors une vaste restauration du domaine qui s’agrandira avec l’achat de Saint-Germain à Saint-Martin du Puy (propriété de la famille Bressy), de Vantouze et de Cluchard à Sauveterre-de-Guyenne (propriété de M et Mme Michel Bertin).
Le Terroir du Château Bellevue
Cet ensemble constitue une propriété de 130 hectares –dont 84ha de vignes.
On y produit du Bordeaux Supérieur, du Bordeaux, du Bordeaux Clairet, du Bordeaux Blanc et du Bordeaux Blanc « Entre-Deux-Mers ».
Le Château culmine à 95 mètres d’altitude et offre une belle vue sur cette région toute en relief qu’est l’Entre-Deux-Mers, autrement appelée la « toscane bordelaise ».
Il est au centre d’un terroir argilo-calcaire appelé « TERREFORT », tant il est dur de travailler cette terre. Il est formé de plusieurs croupes. Le vignoble rouge, 72 ha, est composé de merlot (45%), de cabernet sauvignon (40 %), de cabernet Franc (10%) et de malbec (5%) ; le vignoble blanc, 12 ha, de sauvignon (70%) et de sémillon (30%).
Les vins, vinifiés par Daniel Sore, Maître de Chai, profitent du savoir faire des hommes de l’art et des dernières techniques de vinification : Chai au Château Bellevue vendanges mécaniques au top de maturation des baies et des pépins, triages de la vendange, macération à froid et fermentations alcooliques dans les cuves en inox thermo-régulées, pressurages pneumatiques, fermentations malo-lactiques dans un cuvier en béton époxydé, soutirages successifs pour limiter au maximum les filtrations sur les vins de goutte et privilégier la matière …
Les Bordeaux Supérieurs, font une fermentation malo-lactique en cuve de chêne, puis sont élevés dans ces mêmes cuves pendant 12 mois.
Le Château Perrou-la-Baragoile
Le Château de Perrou est situé sur un tertre qui surplombe la vallée de la Dordogne, sur l’ancienne commune de Rouillac.
Le bourg de Rouillac, florissant au moyen âge, a disparu. La paroisse de Rouillac est connue par titre depuis 1110. Elle fut désunie en XIVème siècle de la sirerie de Bergerac et chatellenie de Montcuq et elle porta ainsi le titre de juridiction jusqu’en 1789.
« Le Château Perrou, ancien repaire noble, est près de Châteauvieux dont les ruines sont intéressantes. Avant de passer par alliance, dans les mains de la famille de Madaillan , le Château Perrou a appartenu durant des siècles à la famille de Briançon. »
En dessous du Château dans le cimetière de l’Eglise Notre Dame de Rouillac, repose Louis Jean Joseph de Tascher (1707-1791). « Il avait acheté le 16 juin 1756 la maison noble de la Tour. Il descendait de la noble famille de Tascher dont certains ont habité de Périgord et dont la branche aînée, Tascher de La Pagerie, émigrée en Martinique, a donné à la France une de ses souveraines », l’impératrice Josephine, femme de Napoléon I, Empereur de rois.
En 1858, « Eugène-Louis-Joseph-Napoléon de Tascher, fils de Louis, seigneur de Rouillac, épousa Mademoiselle Françoise-Sima – Catherine de Lentilhac (1835 – …), directrice de la Poste aux lettres de Mauvezin (Gers) et possessionnée à Monbazillac ».
Les membres de la Famille d’Amécourt, propriétaire, sont les neveux de Charlotte Dupin, Marquise de Lentilhac… Il leur plait d’imaginer qu’à cette noce, était présent Gaston-Félix-Charles-Victor Marquis de Lentilhac (1832 – 1880), dernier du nom, leur oncle !
C’est pour cette raison qu’ils ont dédié au Marquis de Lentilhac, leurs plus belles cuvées.
« Gaston, Félix, Charles, Victor, Marquis de Lentilhac a succombé le 29 avril 1880, à l’âge de 48 ans, aux suites d’un cruel accident dont il avait été victime au mois de juillet 1876. C’est à une chute de cheval qu’est due la fin prématurée de l’intrépide cavalier. Avec lui disparaissait un des grands noms de la plus ancienne aristocratie française. Il était en effet le dernier représentant mâle de cette illustre maison de Lentilhac qui remonte aux origines même de la féodalité et qui a joué un rôle considérable en Périgord et dans tout le midi au moyen âge. Il avait épousé en 1858, Mademoiselle Charlotte Dupin, seconde fille de feu le Baron Charles Dupin, l’éminent et honoré membre de l’institut, Ministre de la Marine et Mathématicien, créateur de l’INSEE. (L’académie des Sciences remet tous les deux ans le Prix Charles Dupin, à un ouvrage traitant de l’économie et/ou des statistiques.) »
« Sur son plateau inondé de soleil, tout offert au vignoble, dominant de loin la vallée de la Dordogne, Le Perrou, au nom évocateur, forme une spacieuse chartreuse et étale ses volumes épais et aplatis sur le sol nourricier autour d’une large cour carrée. Le corps central qui fait face, au fond de la cour au grand portail de l’entrée, est accosté de deux pavillons à peine plus hauts faisant saillie sur la façade postérieure seulement. Sur la façade antérieure, ils sont au contraire sur le même nu ; mais ils se prolongent sur deux ailes de communs qui viennent achever de part et d’autre de la grille d’entrée deux pavillons un peu plus haut et rendus plus aériens par leur toitures droites comme à l’origine. Celles-ci se distinguent fort parmi les bâtiments de leur entourage qui sont tous couverts de massifs toits brisés (1830). D’après Bousserie de Masmonter : « cette construction du règne de Louis XIII a perdu son principal ornement le jour où ses hautes toitures ont été remplacées par une toiture mansardée ». Les pavillons de l’entrée seraient les seuls à avoir échappé à une totale refonte au XIXème sicle ? Toujours est-il que ces toits sont tous indépendants et trahissent ainsi une charpente de conception plutôt XVIIème, présentant par conséquent de nombreuses interruptions de faîtage ; ces multiples extrémités s’ornent toutes de fières girouettes qui sont l’un des fleurons de la demeure. A l’instar de toute une partie de l’aristocratie bergeracoise, les Brianson, propriétaires du Château du Perrou comme nous allons le voir, étaient protestants ; ils embrassèrent comme la plupart de leur coreligionnaires, les idées de la Révolution de 1789, et sauvèrent tout à la fois leur tête, leur fortune et leurs girouettes »
Les familles Fayolle, de Brianson
Le Perrou primitif appartenait sans doute au XVIème siècle, à ces Fayolle, chevaliers poitevins parvenus en Périgord en 1483, qui n’ont rien à voir avec les Fayolle Périgourdins de tout temps à Tourne ni avec les Fayolle de Sarrazac maîtres de forges du Nontronnais, ni avec les fayoll du Bigeas que nous rencontrons à la chartreuse du Bigeas que nous rencontrons à la Chartreuse de ce nom à St Romain-St Clément.
Bien que St Saud, qui a analysé en profondeur cette famille ne mentionne pas cette alliance, O Gilvy affirme que Jeanne Fayolle, dame de Perrou en la paroisse de Rouyillac se maria en 1588 avec Arnaud de Brianson seigneur du dit lieu près de Verteillac et de St Martial. Elle serait morte sans enfants en 1594, mais son mari et héritier se remaria en 1619 avec une voisine, Jeanne d’Alba, et légua le Perrou à son fils Jean de Brianson.
Celui-ci, seigneur de Perrou, marié en 1649 à Marguerite de Pinaud de Galmoux, s’intéressa grandement au Perrou et sans doute venait-il d’édifier la chartreuse actuelle lorsque pendant les troubles de la Fronde il s’inquiéta des dégâts que risquaient d’occasionner les militaires.
Les remaniements de 1830 (terrasse, grille et toits brisés), les familles de Madaillan, d’Amécourt
En 1830, Perrou est vendu par les Brianson à leur cousin de Madaillan de Montataire. Les Madaillan rénovent la propriété à cette époque : le mur d’enceinte est remplacé par une grille, la terrasse est crée au Nord, les toits périgourdin sont remplacés par les toits brisés à la Mansard, ajoutant ainsi un étage à la chartreuse.
Le ménage Madaillan d’alors pose au dessus de la porte d’entrée une pierre de taille figurant les armes croisées des Madaillan et des Lesparre (en Médoc). Madame de Madaillan est en effet la dernière du nom.
En 2002, la Famille Ponton d’Amécourt, rachète la propriété aux enfants d’Amaury de Madaillan, décédé en 1995. Amaury de Madaillan aura été une figure locale de la vie Périgourdine du XXème siècle. Il fut longtemps Maire de Gageac et Rouillac, sa commune.
En 2008, en pleine crise viticole, la famille d’Amécourt décide de se séparer d’une partie du domaine de Perrou. Elle conserve le chai de Bernajou, 12 ha de vignes rouge en AOC « Bergerac » et IGP « vin de pays du Périgord », sur la commune de Gageac et Rouillac, et 5 ha en AOC « Monbazillac » sur la commune de Pomport, au lieu dit « la Baragoile ». Le nom de la nouvelle propriété sera Château Perrou-la-Baragoile.
Terroir du Château Perrou-la-Baragoile
Un terroir unique : Au cœur du Périgord pourpre, Le Château de Perrou est à 120 mètres d’altitude sur une terrasse calcaire inclinée vers le sud, bordée de coteaux d’argiles mélangées de silex….
Perrou vient de « pierre ». Implantée à 120 m d’altitude, cette « terrasse en pierre » bénéficie d’un ensoleillement incroyable qui permet d’obtenir une maturité optimale des 5 cépages : le merlot, le cabernet sauvignon, le cabernet franc, le Malbec et le Fer Servadou.
Les vins, vinifiés par Daniel Sore, Maître de Chai, profitent du savoir faire des hommes (et des femmes !) de l’art et des dernières techniques de vinification : vendanges mécaniques au top de maturation des baies et des pépins, triages de la vendange, macération à froid et fermentations alcooliques dans les cuves en inox thermo-régulées, pressurages pneumatiques, fermentations malo-lactiques dans un cuvier en béton époxydé, soutirages successifs pour limiter au maximum les filtrations sur les vins de goutte et privilégier la matière …